C‘est quoi l’amour ? L’amour, c’est l’absence de jugements. Le Dalaï Lama
Critiques, jugements, comparaisons sont de vrais fléaux et le berceau de l’ego. Qu’est-ce qui pousse l’être humain à user de tels attributs, si négatifs ? La réponse la plus appropriée est que cela vient des peurs. Peur de ne pas être à la hauteur, sous-estime, mésestime ou, au contraire, sur-estime de soi, besoin de reconnaissance personnelle etc. Ce fléau touche tout le monde. Qui n’a jamais regardé quelqu’un avec un œil critique ? Qui n’a jamais émit une critique, un jugement ou établit des comparaisons ? Je ne suis pas de celles-là c’est certain et je ne jetterai pas la première pierre ! Cependant, ce message n’est pas destiné à mettre les lecteurs en exergue en disant : Hou ! Regardez comme vous êtes vilains ! Non, mon côté toujours positif, va plutôt vouloir vous démontrez que ce n’est pas une fatalité et qu’on peut y remédier. Alors décortiquons le problème au préalable. Quel est ce besoin de nous comparer et de critiquer les autres en les rabaissant ?
J’ai parlé des peurs, oui, et les peurs proviennent de l’ego mais il s’agit aussi d’un manque de foi. L’ego, comme il peut, essaye de nous protéger… Il nous dit sans cesse, « regarde comme tu es mieux que lui ou qu’elle, regarde comme tu fais les choses mieux, comme tu es plus intelligent etc. Or, notre ego oublie que nous sommes tous des êtres spirituels, que nous sommes tous des enfants de Dieu, qui avons choisis, en notre libre-arbitre, de vivre certaines expériences à notre manière, de suivre notre propre chemin à notre rythme et qu’il n’y a pas de meilleur chemin. Il n’y a que « Notre chemin ». Il oublie également que nous sommes tous frères et sœurs et qu’en raison de la loi de cause à effet, ce que tu fais à ton prochain, tu le fais à toi même et que ce que tu envois te reviens très rapidement dans la figure et souvent bien plus fort…..ceci afin que tu comprennes la leçon; ce qui malheureusement n’arrive pas souvent, sauf si tu commences à t’interroger et que tu arrêtes de te considérer comme victime. Car il s’agit, en effet, de responsabilisation, que ce soit dans nos actions ou dans nos pensées, qui, je le rappelle, créent !
Je soulignais également qu’il s’agit d’un manque de foi. L’ego ne veut pas que tu développes ton plein potentiel divin car il perdrait son pouvoir, alors il te maintiendra toujours dans tes peurs et dans ta mésestime de toi. La question qui se pose, dès lors, est : Comment inverser la tendance et ne plus juger, comparer etc ? Attention, il ne s’agit pas seulement de maîtriser nos paroles mais également nos pensées. Là, cela devient plus coton…. Impossible ! direz-vous, car oui, la moindre petite pensée même l’ébauche d’une pensée et hop….c’est foutu, le moindre regard de jugement envers des inconnus en se promenant dans la rue, etc, pareil…jugement encore, une conversation entendue qui ne colle pas à nos valeurs et hop encore….une critique intérieure fuse. Que faire ?
En un mot…. CORRIGEZ ! Car, nous ne sommes pas encore des sages mais bien des êtres humains qui devons gentiment réaliser que nous sommes des êtres divins. Et si le péché n’existe pas, l’erreur, elle, existe. Et c’est tant mieux, car le péché amène la culpabilité (merci à nos éducations judéo-chrétiennes qui nous ont fait beaucoup de mal…) alors que l’erreur, elle, peut simplement être corrigée. Comment ?
Commençons par ne pas nous jeter la pierre Pierre…et observons-nous. Puis, chaque fois que nous nous surprenons à émettre un jugement, une critique ou une comparaison, corrigeons instantanément afin que cette pensée ne soit pas envoyée. Entourons-la d’amour et libérons-la. Exemple : « Je demande que cette pensée, (parole, acte ou jugement) soit nettoyée, purifiée, entourée de pur amour et libérée. Et je demande pardon pour tout ce qui, en moi, a pu créer cette situation. Je suis vraiment désolée, pardonne moi s’il te plait. Merci. Je t’aime ». Il s’agit là de ma méthode personnelle, largement inspirée d’Ho’oponopono, mais que chacun peut adapter à sa convenance, puisque c’est dans l’intention que tout se joue et dans la vibration car, sans la vibration du cœur, les mots sont vides de sens. Tolérance et non-jugement…un long chemin où chacun va trébucher plus d’une fois mais….même si le chemin semble ardu, est-ce une raison pour baisser les bras ?
En ces temps mouvementés sur notre belle planète, où chacun a une opinion sur le monde et sur ce qui est bien ou mal, n’est-ce pas le meilleur moment pour entamer ce changement, car tout changement commence par soi-même.
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