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Après plusieurs années de quête, de recherche intérieure, après avoir accumulé du savoir, intégré des techniques énergétiques, après avoir pratiqué de nombreuses méthodes de respiration, de méditation, de contemplation, après avoir recouvré plusieurs mémoires de vies passées ou futures, ou même après avoir transmis des soins et des enseignements, il arrive, à chacun d’entre nous, un temps ou tout ceci n’a plus de sens. On a alors l’impression très désagréable de ne plus rien apprendre, d’être plongé dans un monde factice fait de fausse spiritualité et surtout de ne plus en avoir envie. Plus envie de lire, plus envie d’écouter des conférences, plus envie d’exercices, plus envie de méditer, etc.

On se sent alors dépouillé de tout et lorsque cela arrive, on peut facilement laisser notre mental nous ramener, pour un temps, dans une vie faite de matérialité, d’habitudes, qui nous donneront l’impression de combler le vide intersidéral que l’on ressentira fatalement.

Si l’on n’y prend pas garde et si l’on est une personne très sensible, la culpabilité s’installera et on pourra être amené à croire que toutes ces années où l’on a fait grandir la lumière en soi n’auront servis à rien ; que l’on est à nouveau revenu à la case départ. Le mental nous fera croire cela et c’est une immense tristesse qui prendra place en nous de manière assez insidieuse, pouvant aller jusqu’à ce que l’on nomme « la nuit noire de l’âme » pour une durée plus ou moins longue.

Si je suis passée au travers de cette période sans aller jusqu’à cette nuit noire de l’âme, c’est que j’ai eu la chance incroyable d’avoir une réponse de ma guidance. Lorsque j’ai évoqué ce passage à vide en ajoutant de manière très égotique « j’ai l’impression d’en avoir fait le tour… » mes guides ont souri et ils m’ont simplement répondu : « Bravo cher cœur, le véritable chemin commence ici ».

Comment les remercier suffisamment ! J’ai ainsi pu continuer ma quête en comprenant que Je Suis de toute éternité cette lumière divine, quoi que je fasse ou ne fasse pas. J’ai intégré également que le dépouillement de tout vêtement, de tout masque, de toute croyance nous ramène à l’humilité afin de se présenter « nu » devant la Source et de lui laisser les rênes car tout est parfait. « Père, qu’il en soit fait selon ta volonté. »

Ainsi, j’ai appris à désapprendre et si je médite, c’est lorsque mon cœur le souhaite, si je vais me ressourcer dans la forêt, c’est un appel profond de mon âme auquel je réponds et si je prends un livre, c’est parce que le livre vient à moi naturellement et qu’il nourrira mon âme.

Il est réellement nécessaire à un moment donné d’apprendre à se dépouiller de toute obligation, de toute habitude même si elle est saine, de tout rituel exigeant et surtout de toute croyance limitante.

Mais il y a un mais… Ce sentiment, ce vide, cette période de transition ne s’invente pas, ne se décide pas. Elle ne justifie en aucun cas un manque de volonté ou d’implication car on ne peut traverser cela qu’en ayant auparavant appris. C’est ainsi. Tout comme la danseuse qui a pratiqué durant de nombreuses années et qui pourra, si on le lui demande, effectuer une danse merveilleuse de manière improvisée car la technique aura été auparavant imprimée en elle.

Ce vide ressenti n’est pas désiré, il est généralement la cause de grande souffrance et sa durée ne nous appartient pas. Cet état finira par se dissiper lorsque l’on cessera de lutter et que l’on se rendra enfin compte que l’on a toujours été une lumière parfaite, cachée dans un corps / personnalité de l’égo. Se connaître en tant que tel permet à la joie de revenir.

Ainsi dépouillé, il nous est dès lors possible de continuer notre chemin en réunissant l’être spirituel, la conscience de l’âme avec l’être incarné.

Il n’y a donc plus de « il faut que ou je dois… » mais simplement, je vis, je crée, je Suis.

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes : qu’il ne soit pas coupé, qu’il n’y ait aucune modification de contenu, que vous fassiez référence au site lumieredelame.ch et que vous mentionniez le nom de Valérie Thibaud. Merci.